Lor

Depuis 1997, Laure Thouault côtoie le quartier Empalot. Ses premiers pas en danse HipHop et plus particulièrement en breakdance, se sont effectués à la maison bleue d’Empalot avec comme professeur Warry de la Cie Etat d’Esprit (EDS). Issue de la banlieue toulousaine,  Laure se rendait à la maison bleu 1 à 2 fois par semaine pour apprendre la danse HipHop, malgré une grande appréhension de sa famille à « trainer » dans la cité.

Ce quartier est devenue pour elle un lieu source et ressource. Il a impulsé un sentiment de persévérance en se confrontant à la dure réalité qui peut résider dans les quartiers. Danser sur du béton avec des pairs qui ne te reconnaissent pas, endurcie ton tempérament et t’oblige à te battre et te dépasser pour parvenir à tes fins.

En parallèle, Laure fait des études STAPS (université de sport) et obtient un diplôme d’études appliquées (DEA) en science du mouvement. Elle continue aussi à se former à Toulouse et en France dans le domaine de la danse HipHop (Bruce Ikanji, Tito, Mrs Wiggles, Skitter Rabit Junior, Junior Almeida, Wanted Possee, Antoinette, Lady Del, Norton Antivilo, Anthony Egea, Redlocks, Plock, Malika, Los Fruitos).

En 2000, elle commence à donner quelques ateliers aux enfants et en 2002, débute sa carrière de danseuse au sein de compagnies locales – Féés d’Hiver, WJam, Slam Jam et Visual Concept et, participe à de nombreux festivals – cap danse, génération rap rnb, juice festival, festa tolosa, festival de rue de ramonville…

En 2005 elle collabore avec la MJC Empalot et anime un premier stage destiné à des jeunes adolescentes du quartier. Depuis, les collaborations n’ont cessé de continuer jusqu’à aujourd’hui. Dernièrement, sa participation à un documentaire « Le chant des loustics » produit par l’association le fil rouge – et co-réalisé avec les jeunes du quartier, met en avant les portraits d’artistes ayant commencé leur carrière à Empalot.

En 2006, Laure décide de se professionnaliser, d’être activiste et passeuse de culture. Elle fonde l’association L danse et crée son poste de pédagogue en danse HipHop.

Ainsi, L danse promeut le HIPHOP POUR TOUS et transmet les valeurs de la culture HipHop : peace, love, unity and having fun.

Devenu depuis 2010 formatrice :
* à L’Université Jean Jaurès dans le cadre du master enfance et jeunesse,
* auprès de La Direction départementale de la cohésion sociale de la Haute-Garonne dans le cadre,
de la formation continue des acteurs éducatifs et partenaires culturels,
* auprès du Campus Léo Lagrange dans le cadre de formation CQP et BAPAAT,
* au sein de L’association CIEE destinée à des étudiants américains dont l’objectif est l’apprentissage de la langue française et la transmission de la culture française.

En 2011, le voyage s’allie à la danse HipHop ! Le Népal est sa destination phare : participation an tant qu’artiste et pédagogue au Festival International Salsa Népal, BOTY Népal et aides humanitaires auprès d’enfants de la rue.

Depuis maintenant 10 ans, Laure est responsable pédagogique de l’association. En 2012, l’équipe Ldanse crée HipHopArts, école d’arts urbains, à deux pas du quartier Empalot.

En 2015 Laure porte le projet de création hiphop au féminin et continue à le faire évoluer et le diffuser dans des lieux alternatifs et éducatifs.

En 2016, l’université jean Jaurès fait appel à ses compétences pour intervenir en qualité d’enseignante vacataire auprès de la Licence Art et Com, DU et au CIAM.

Aujourd’hui elle enseigne essentiellement aux enfants (Saint Cyprien, Pechbusque et Lacroix-Falgarde) et aux bébés en s’alliant avec Céline des bébés bohèmes où le parent danse avec le bébé bien porté. Puis transmet le locking à HipHopArts accompagnée de Charly. Accompagnée de Jordane Descons, elle crée la compagnie amateur Magik Family. Pour finir, Laure encadre et chorégraphie la compagnie Ldanse.

Restez
connecté.e.s

La newsletter Ldanse